A la découverte de l’Ipad – épisode 1

Octobre 2010, notre bibliothèque fait l’acquisition de 20 liseuses Cybook Orizon. En parallèle, on prend un abonnement à la bibliothèque numérique ENI (j’y reviendrai dans un autre article sur ENI….) et aux collections Repères et Que sais-je de Cairn.

Bien tout ça, mais les Cybook Orizon ne peuvent pas se connecter à notre wifi sécurisé WPA2 (il ne reconnait que le WEP) et ENI tout comme Cairn ne proposent pas de pouvoir charger les documents sur la liseuse.

Après 10 mois pendant lesquels le personnel s’est amusé a testé ces liseuses, retour au carton donc.

Et nouvelle idée génialissime : puisque ces liseuses ne nous donnent pas satisfaction et plutôt  que de perdre le budget prévu pour le portail, on va acheter des Ipad !

J’ai reçu le premier ce mardi, et cet objet, que je trouvais totalement inutile avant d’en avoir un dans les mains, je le trouve déjà indispensable après moins de 24h d’utilisation. En revanche, il reste assez inutile en ce qui concerne la consultation de nos collections numériques !

Bibliothèque numérique ENI : pas de problème, ça fonctionne et je dois avouer que je trouve qu’elle a un certain potentiel sur Ipad.

Par contre pour Cairn… ils ont eu la brillante idée de génie de privilégier une visionneuse flash, qui bien sûr n’existe pas sur Ipad, guéguerre Apple-Adobe oblige !

Donc on a le choix entre :

– ne les prêter qu’aux étudiants « scientifiques » (ENI est un éditeur de livres d’informatique)

– les prêter comme on prête des ordinateurs portables, en laissant tomber l’idée de mettre en valeur nos collections numériques

– laisser le personnel s’amuser avec les tester pendant 10 mois avant de les remettre dans le carton

Ce qui pose problème avec les contenus numériques achetés par les bibliothèques, ce ne sont pas les flacons, ce sont les contenus que l’on n’arrive pas à verser dedans…

8 réponses à “A la découverte de l’Ipad – épisode 1

  1. C’est non seulement le contenu du flacon, mais également la façon dont est vendu ce contenu, et l’idée même de continuer à penser en flacon ou en contenu.

    Le livre numérique n’est pas un bien, c’est un service. La bib n’a pas fournir des biens, mais des accès.

    • La bib paie des abonnements, qu’elle paie très cher ! Autant mettre les outils à disposition pour les « rentabiliser » : on a des postes fixes dans nos locaux, pourquoi pas se préoccuper des accès nomades ?
      Un livre physique est un bien, je ne vois pas pourquoi le livre numérique devrait être considéré autrement
      Cordialement

  2. S’il n’y avait que Cairn ! Même chose chez Cyberlibris, qui ne connaît que Flash, j’ai fait une remarque au commercial sur ce choix à courte vue.
    Ils y réfléchissent …
    Quant à qualifier de guéguerre l’opposition frontale d’Apple à Flash, je suis un peu déçu : j’attendsd’un informaticien un jugement un poil plus approfondi.
    Flash (ou ce qu’il est devenu) est un consommateur à la fois :
    – côté réseau : de bande passante
    – côté machine : de puissance et donc d’énergie.
    L’avenir des tablettes passe par une grande autonomie, ce qui implique aussi des applications très économes. Quand je vois les heureux possesseurs de portables ( synonymes d’autonomie) se battre pour accéder aux prises dans la BU, je me dis qu’il y a là comme une imposture.
    Il y a eu le moment Flash, une indispensable transition, mais l’avenir passe par HTML5 : encore une évolution que Jobs a su anticiper, quitte à l’imposer…

    • Bonjour

      En fait, comme je me tue à le répéter chaque jour à mes collègues, je ne suis pas un vrai informaticien ! 😉
      Il est vrai que j’ai pris un gros raccourci, merci donc pour ces précisions.
      Cela dit, le terme guéguerre je ne le retire pas complètement car :
      1) entendre Steve Jobs qualifier Flash de système fermé me fait doucement rire (on peut pas dire que les systèmes Apple soient ce qu’il y a de plus ouvert)
      2) la vrai liberté pour le consommateur, c’est de pouvoir choisir : Linux bannit aussi le flash par défaut mais ne nous empêche pas de l’installer si on le souhaite.
      En tout cas je suis tout à fait d’accord avec vous pour le reste, merci pour ce commentaire.
      Au plaisir de vous relire
      Cordialement

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